Il était une fois le CH : La dernière dynastie du CH
- Junior Latulippe
- 24 août
- 2 min de lecture
La dernière grande dynastie des Canadiens de Montréal s’est déroulée de 1976 à 1979, une période où l’équipe a remporté quatre Coupes Stanley consécutives (1976, 1977, 1978, 1979). C’est l’une des plus impressionnantes séquences de l’histoire du hockey moderne.
Quelques faits marquants :
Une équipe pratiquement imbattable : La saison 1976-77 reste légendaire : les Canadiens ont terminé avec une fiche de 60 victoires, 8 défaites et 12 matchs nuls — encore aujourd’hui l’une des meilleures saisons régulières de l’histoire de la LNH. Ils n’ont perdu que deux matchs en séries éliminatoires.
Guy Lafleur, la superstar : « Le Démon Blond » était au sommet de sa carrière. Il a gagné deux fois le trophée Hart (meilleur joueur de la ligue) et a été le visage offensif de cette dynastie avec son tir foudroyant et ses séquences spectaculaires.
Ken Dryden, le mur devant le filet : Le gardien vedette a été une pièce maîtresse de ces conquêtes. Son calme, sa technique et sa constance faisaient des Canadiens une équipe presque impossible à battre en séries.
Larry Robinson, Serge Savard et Guy Lapointe : Ce trio défensif formait le fameux « Big Three », l’une des meilleures brigades défensives jamais vues. Ils combinaient robustesse, intelligence de jeu et talent offensif.
Bob Gainey, l’attaquant défensif par excellence : Il a incarné le rôle de joueur complet et est même devenu le tout premier à remporter le trophée Selke (meilleur attaquant défensif), un prix créé en 1978 en grande partie grâce à son style de jeu.
Jacques Lemaire, Steve Shutt, Yvan Cournoyer et d’autres : L’alignement
était rempli de joueurs d’élite qui auraient été des vedettes ailleurs, mais qui formaient une machine collective à Montréal.
Héritage :
Cette dynastie de 1976-79 est souvent considérée comme la meilleure équipe de club de tous les temps. Leur combinaison de vitesse, de talent offensif, de défense hermétique et de gardiennage d’élite a marqué l’histoire. Après la conquête de 1979, plusieurs vétérans ont quitté ou pris leur retraite, amorçant la fin de cette ère dorée.
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